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Vidéo : Les questions clés pour décrypter 2025

  • 10 janvier 2025
  • Vidéo

2024 s’est avérée une année exceptionnelle pour les marchés financiers et pour tous les investisseurs, quel que soit leur profil d’investissement. À l’aube de 2025, quelles sont les perspectives de rendement et les questions clés à se poser pour entamer cette nouvelle année boursière ?

Découvrez notre analyse dans cette vidéo ou lisez la transcription ci-dessous.

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2024 : Les bourses une fois de plus au rendez-vous

Que retenir de 2024 ?

  • Ce sont les marchés américains qui ont le mieux performé. Le secteur technologique a contribué pour une part importante à cette surperformance. La plupart des entreprises de ce secteur, en ce compris les entreprises actives dans l’IA, sont américaines.
  • En août dernier, les marchés n’ont cependant pas été épargnés par un bref épisode de correction généralisé en raison du resserrement monétaire de la Banque centrale du Japon et d’une légère hausse du chômage américain, faisant craindre une éventuelle récession aux États-Unis. Les marchés ont toutefois été vite rassurés et ont rebondi dans la foulée.
  • Quelques semaines plus tard, les présidentielles américaines ont amené leur lot de volatilité. Mais au final, l’élection de Donald Trump a été saluée positivement par les marchés.

Ces éléments nous amènent à vous rappeler qu’indépendamment de la volatilité, des craintes passagères et des émotions éventuelles, la meilleure stratégie est de rester investi en tant qu’investisseur sur le long terme.

Ainsi, nos clients complètement investis depuis le 1er janvier 2024 ont réalisé une performance allant de 3,7 % pour le profil d’investissement le plus défensif à 20,4 % pour le profil 100 % actions. Le rendement du profil dynamique (le plus fréquemment choisi par nos clients et composé de 65 % d'actions en moyenne) est de 14,7 %.

Perspectives de rendement pour 2025

Après les belles performances boursières réalisées en 2024 et en 2023 également, vous vous demandez peut-être si le cours des actions peut encore continuer à grimper. La vraie question est plutôt de savoir si les actions sont correctement évaluées. Pour cela, il faut mettre leur cours en perspective avec les bénéfices des entreprises attendus.

Ces dernières années, les cours des actions et les bénéfices des entreprises ont en effet bien progressé et ont évolué globalement de concert avec certaines disparités, notamment géographiques. Aux États-Unis par exemple, le ratio cours/bénéfices arrondi est de 22, par rapport à sa moyenne historique de 17. En Europe, ce ratio s’élève à 13, soit plus bas qu’aux États-Unis, mais aussi sous sa moyenne historique de 15.

Actuellement, les interrogations portent plutôt sur l’avenir. Les attentes de bénéfices sont en effet élevées pour 2025 : de l’ordre de 12 % aux États-Unis (contre 9 % en 2024) et du côté européen de 6 % (contre 1 % l’année passée). Il conviendra donc de rester vigilant et de voir si ces attentes se réaliseront, notamment dans le secteur de la tech où elles sont particulièrement élevées en raison des gains de productivité qu'elle promet.

Pour les marchés en 2025, il vaut donc mieux être réaliste et s’attendre à ce que le rendement des actions revienne en ligne avec sa moyenne historique autour de 7 % en base annuelle. Ce niveau, qui équivaut notamment au rendement annuel moyen sur les trois dernières années, est déjà très correct.

Décrypter 2025 : 3 questions clés

Quelles questions clés les investisseurs doivent-ils se poser pour anticiper cette nouvelle année boursière ?

1. Les États-Unis vont-ils rester la 1re puissance mondiale ?

Les plus grandes capitalisations boursières sont américaines, les bourses américaines ont le mieux performé en 2024, les bénéfices des entreprises américaines sont les plus élevés… A priori, ce n’est pas prêt de changer grâce à des facteurs structurels tels que la capacité d’innovation technologique des entreprises américaines, leur productivité et leur statut de leaders de marché sur la scène internationale. Ces avantages concurrentiels s’illustrent bien dans la part croissante des États-Unis dans l’économie mondiale.

Donald Trump compte bien continuer à soutenir les entreprises américaines via des baisses d’impôts et des taxes à l’importation, entre autres. Ses mesures pourraient toutefois raviver l’inflation et creuser le déficit budgétaire alors que l’endettement s’élève déjà à 121 % du PIB. Enfin, certaines mesures pourraient paradoxalement aussi peser sur l’économie américaine et mondiale, ce qui nous amène à la 2e question.

2. Comment l’économie mondiale va-t-elle évoluer ?

Les taux de croissance attendus dans les différentes économies en 2025 sont assez similaires à ceux de 2024, à savoir : environ 2 % aux États-Unis, 1 % en Europe et 4,5 % en Chine.

  • Aux États-Unis, la question est de savoir quand, à quel rythme et dans quelle mesure D. Trump parviendra à mettre son programme en pratique.
  • Les faiblesses structurelles de l’Europe persistent, telles une population vieillissante, des réglementations excessives et sa dépendance énergétique. Ses deux moteurs de croissance, à savoir l’Allemagne et la France, sont en difficulté. Ils font face à de sérieuses incertitudes politiques et leurs exportations souffrent sérieusement de la concurrence chinoise. Plus que jamais, l'Europe doit retrouver un nouvel élan. Mario Draghi ne s'y est pas trompé en faisant le constat de l'inquiétant retard européen. Le plan qui porte son nom afin de relancer la compétitivité européenne doit être mis en place rapidement pour éviter que le déclassement ne s'accentue.
  • En Chine, la croissance attendue autour de 4,5 % est respectable, même si elle est moindre qu’auparavant. Le gouvernement a récemment pris des mesures afin de booster son économie, mais celles-ci ne s’avèrent encore que partiellement efficaces tant les défis structurels sont nombreux.

3. Comment les taux directeurs vont-ils baisser ?

Alors que la BCE et la Fed ont jusqu’il y a peu agi de concert pour lutter contre l’inflation, la trajectoire de leurs taux directeurs risque désormais de différer en raison de leurs préoccupations respectives.

En effet, en zone euro, le problème n’est plus l’inflation, mais bien la faiblesse de l’économie. La BCE procédera donc probablement à des baisses de taux plus rapides et significatives que la Fed, dont l’objectif est de maîtriser une inflation plus tenace, dans une économie plus vigoureuse.

Conclusion

L’IA délivrera-t-elle les gains de productivité attendus ? Trump tiendra-t-il ses promesses ? 2025 s’annonce passionnante, avec son lot inévitable de surprises et de volatilité qui peuvent aussi constituer des opportunités. C’est tout l’intérêt de notre gestion active pour votre sérénité.

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